Lorsqu’on n’a pas tellement le temps de faire la cuisine, les plats préparés sont une bonne alternative. Toutefois, il arrive que l’on se pose des questions sur l’origine des ingrédients qui constituent notre plat. Mais comment les reconnaître ? De nouvelles dispositions ont été prises par les autorités responsables de la nutrition afin de répondre à ce genre de doutes pour les français qui consomment régulièrement des plats préparés. Zoom sur le nouveau décret en relation avec le sujet.
L’arrivée d’une nouvelle loi
C’est après l’incident des plats de lasagnes préparées avec de la viande de cheval durant le courant de l’année 2013 que les consommateurs ont commencé à se poser des questions sur la provenance des ingrédients dans les plats préparés. Etant au départ demandé par les consommateurs, ce principe a fini par être appuyé par le ministre de l’agriculture qui y a vu une manière de développer les exploitations. Encore au stade expérimental à partir du premier janvier, ce dispositif a pour but de mettre en avant une étiquette proposant les origines de chaque ingrédient. Elle ne sera donc réellement valable qu’après le 31 décembre 2018 en Europe. Cela implique par exemple le lait, les viandes ainsi que les composants des moussakas et des raviolis.
Les impacts d’un tel dispositif
Il s’agit avant tout d’un grand pas vers une plus grande clarté des plats préparés. Les consommateurs pourront choisir correctement ce qu’ils consomment tout en étant conscients des ingrédients présents dans la recette. Seuls les produits avec seulement de la viande française et du lait français seront considérés comme d’origine française. Dans le cas d’ingrédients étrangers, il est important de signaler leurs provenances. En plus de favoriser l’alimentation saine, c’est une occasion pour les artisans de mettre en avant leurs produits qui sont plus frais et bio.